L’Europe protège ses citoyens contre les risques de l’IA. La législation européenne, entrée en vigueur le 2 février, interdit désormais les systèmes d’intelligence artificielle jugés à « risque inacceptable ».

L’Europe impose une nouvelle régulation qui va profondément impacter l’intelligence artificielle (IA). Les technologies capables d’analyser les émotions des citoyens sont interdites. Caméras, micros, algorithmes… Tous les outils permettant de détecter l’humeur des employés ou des internautes deviennent illégaux.

L’Europe met en place des limites sur l’IA pour éviter les abus

YouTube video

Depuis le 2 février 2025, une autre interdiction chamboule le monde du travail. Désormais, les employeurs ne peuvent plus analyser les émotions de leurs salariés via des webcams ou des micros.

Or, certains dirigeants justifiaient ces pratiques sous prétexte d’améliorer la productivité. En réalité, c’était surtout un moyen de surveillance insidieuse.

Et à partir du 2 août, les sites web n’ont plus le droit d’utiliser des algorithmes pour influencer nos achats. Ces stratégies, discrètes mais efficaces, incitaient les consommateurs à dépenser sans s’en apercevoir. Cette interdiction représente une avancée importante contre la manipulation commerciale.

Mais ce n’est pas tout ! Dès août 2026, les systèmes d’IA jugés « à haut risque » devront respecter des règles encore plus strictes. Puis, en août 2028, ce sera au tour des modèles d’IA à usage général d’être encadrés.

Des sanctions sévères pour les entreprises dès le 2 août

L’Europe ne tolérera aucun écart. Les pays de l’UE ont jusqu’au 2 août pour désigner les autorités responsables du respect de ces règles.

Les entreprises réfractaires s’exposent à des amendes pouvant atteindre 7 % de leur chiffre d’affaires mondial. Une pénalité lourde qui oblige les acteurs du numérique à revoir leurs pratiques. Mais encore, est-ce suffisant pour garantir un respect total de la loi ?

En plus, la reconnaissance faciale devient un sujet très encadré. Toutefois, certaines exceptions existent pour la police et la sécurité publique.

Par contre, son usage sera soumis à des règles strictes afin d’éviter tout abus. Dès lors, faut-il y voir une avancée dans la protection des droits ou une entrave aux enquêtes criminelles ?

Sous prétexte de protéger les citoyens, cette loi pourrait vite être dépassée. L’IA évolue extrêmement vite. Mais, ce qui est interdit aujourd’hui pourrait devenir obsolète demain.

Certains experts préviennent déjà du risque d’inefficacité de ces règles. « Les orientations ne peuvent pas s’adapter au nouveau paysage politique », affirme Fiona Ghosh, associée du cabinet Ashurst.

Une position radicalement différente des États-Unis et de la Chine

Pendant que l’Europe impose des restrictions, les États-Unis et la Chine avancent à toute vitesse. Les entreprises américaines, par exemple, bénéficient d’une plus grande liberté d’innovation. Quant à la Chine, l’IA est utilisée comme un outil de contrôle social par l’État.

L’Europe, au contraire, fait le choix de la protection des citoyens avant tout. Une position rassurante pour certains, mais un risque économique pour d’autres. Car en limitant certaines avancées technologiques, l’Europe pourrait ralentir son développement.

En règle générale, une loi doit équilibrer protection et développement. Mais, ici, je crains un excès de prudence.

Et vous, pensez-vous que cette loi protège réellement les citoyens ou freine-t-elle l’innovation en Europe ? Partagez votre avis dans les commentaires !


Notre blog est alimenté par les lecteurs. Lorsque vous achetez via des liens sur notre site, nous pouvons percevoir une commission d’affiliation.





Plus de détails sur l’article original.