Une étude révèle que 82 % des décideurs IT français redoutent les impacts de la cyberguerre. La montée des tensions géopolitiques et l’IA exacerbent ce danger.
Les entreprises françaises font face à une montée des risques liés à la cyberguerre, en particulier avec l’utilisation croissante de l’intelligence artificielle. L’escalade des tensions géopolitiques intensifie ces menaces. Cela exige des stratégies de cybersécurité renforcées.
La cyberguerre et l’IA : Un danger accru pour les entreprises françaises
La cyberguerre devient une menace de plus en plus préoccupante pour les entreprises françaises, comme l’indique le rapport d’Armis, Warfare Without Borders: AI’s Role in The New Age of Cyberwarfare. Selon l’étude réalisée en avril 2025, 82 % des responsables IT en France craignent un impact important de la cyberguerre sur leurs opérations. Cette crainte est accentuée par les tensions géopolitiques.
85 % des sondés estiment que ces tensions intensifient les risques. L’utilisation croissante de l’intelligence artificielle (IA) par des acteurs étatiques et non étatiques transforme cette menace. Cela rend les cyberattaques plus furtives et difficiles à anticiper. Les entreprises doivent donc renforcer leur cybersécurité pour se préparer à cette nouvelle forme de guerre. Cela ne se limite plus aux grandes puissances mais inclut également des acteurs non étatiques.
Les défis et les menaces : Une montée des tensions géopolitiques et de l’usage de l’IA
Le rapport met en évidence les pays perçus comme les principales menaces : la Russie, la Chine et la Corée du Nord. Ils sont jugés respectivement par 86 %, 69 % et 50 % des décideurs IT français comme les plus dangereux en matière de cybersécurité. La montée en puissance de l’IA, utilisée par ces nations, permet à des acteurs moins puissants de mener des attaques de grande envergure.
Un point essentiel du rapport d’Armis, souligné par Nadir Izrael, CTO d’Armis, est que l’IA permet aux attaquants de modifier leurs tactiques rapidement et sans être détectés. Ainsi, les entreprises doivent se préparer à des attaques alimentées par l’IA, devenues le plus grand défi pour la cybersécurité. Le rapport montre également que 73 % des sondés français considèrent les attaques basées sur l’IA comme leur principale inquiétude en matière de sécurité.
L’IA : Une arme à double tranchant pour la cybersécurité
L’IA représente à la fois une menace et une solution dans la lutte contre la cyberguerre. Si elle permet aux cybercriminels de déployer des attaques plus sophistiquées, elle offre également des moyens de défense efficaces. Pourtant, 45 % des entreprises françaises manquent d’expertise pour déployer des solutions de cybersécurité alimentées par l’IA. Ce manque de compétences est un obstacle de taille pour mettre en place des stratégies de défense efficaces.
Le rapport souligne aussi que plus de la moitié des entreprises (55 %) ne font pas confiance à leur gouvernement pour les défendre en cas de cyberguerre. Or, des efforts sont faits pour investir dans des outils de sécurité basés sur l’IA (76 % des sondés). Il est donc important que les entreprises et les autorités collaborent étroitement pour renforcer la souveraineté numérique et la résilience des infrastructures critiques. « La France doit renforcer sa souveraineté numérique pour protéger ses infrastructures critiques. » recommande Andy Norton, European Cyber Risk Officer chez Armis.
Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.
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