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En France, le débat enfle, les tensions montent, et pendant ce temps, la technologie s’installe discrètement. Pour Gérald Darmanin, la reconnaissance faciale n’est plus une option, c’est une solution pour gagner la guerre contre la drogue, coûte que coûte.

Le 23 mai 2025, sur les ondes de RTL, Gérald Darmanin a annoncé qu’il est probable, voire inévitable, que la reconnaissance faciale devienne une norme dans l’espace public. Aéroports, rues, zones sensibles… partout où la sécurité tremble, cette technologie devrait pouvoir repérer les visages en temps réel. Face à une opinion encore largement défavorable, le ministre de la Justice assume une position tranchée. Pour lui, c’est une réponse directe au narcotrafic qui s’éparpille en France.

Reconnaissance faciale bientôt en France ?

Ainsi, Gérald Darmanin a déclaré que la France allait devoir s’habituer à la reconnaissance faciale dans les lieux publics. Même si, aujourd’hui encore, l’idée rebute une majorité de Français. Le but de cette vision est donc de lutter contre le narcotrafic. Ce dernier qui est devenu un fléau aussi bien dans les grandes villes que dans les campagnes.

Pour Darmanin, deux leviers peuvent vraiment faire reculer ce phénomène. D’abord, la fin de l’argent liquide, car les billets et les pièces échappent à tout contrôle. Ensuite, l’usage massif de la vidéosurveillance couplée à la reconnaissance faciale, pour repérer les criminels à la seconde près.

Selon le ministre de la Justice, cette technologie est une arme redoutable contre les réseaux de drogue. Il faudrait donc, idéalement, utiliser la reconnaissance faciale partout, y compris dans les aéroports.

Une technologie déjà parmi nous

Évidemment, certaines technologies de reconnaissance faciale sont déjà utilisées discrètement. L’affaire Briefcam, par exemple, le prouve. Les forces de l’ordre utilisent ce logiciel d’analyse vidéo à base d’IA, capable de reconnaître des visages dans une foule, depuis des années. Et même si aujourd’hui la vidéosurveillance algorithmique est limitée à des cas bien précis, tout indique qu’on se dirige vers une extension de ses usages.

Darmanin en est convaincu ! Comme pour les caméras de vidéosurveillance, très critiquées à leurs débuts, l’opinion publique finira par changer d’avis. « C’est mon langage de vérité. Si on veut vraiment lutter contre l’insécurité et contre la drogue, il n’y a pas mieux. » a-t-il avoué avec franchise.

Bien sûr, tout le monde ne dit pas amen. Le Parlement a déjà rejeté une tentative d’ajouter à la loi une mesure visant les messageries chiffrées comme Signal ou Telegram. Et cela, malgré le soutien du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. La confidentialité reste donc une ligne rouge pour beaucoup.

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Toutefois, Darmanin assure que la demande de sécurité augmentera, et avec elle, l’acceptation de technologies intrusives. D’ici 2030, la reconnaissance faciale pourrait bien être la nouvelle norme. Et nous, simples citoyens, devrons peut-être apprendre à cohabiter avec un œil numérique omniprésent.


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